Richard Gonzalez : “Je reviens très content de ce Dakar !”

Richard Gonzalez © MFE

Sur les 9 autos parties de Jeddah en Arabie Saoudite par le Sodicars Racing, 7 ont rallié l’arrivée de la 42ème édition du Dakar à Qiddiyah.

Douze jours durant lesquels l’équipe de Richard Gonzalez n’a pas connu de chômage car, quotidiennement les engins éprouvés par les terrains ont morflé sans parler de la vitesse !

“Je suis satisfait de ce Dakar. Non seulement à titre personnel mais surtout pour l’ensemble de mes clients. Ce ne fut pas rose tous les jours mais, sincèrement David Castera le patron de l’épreuve, a réussi son pari. Il fut très présent pour tous les concurrents, il n’était pas rare de le croiser deux à trois fois par jour, toujours un salut, une phrase… Une totale disponibilité envers tous, ce qui nous manquait depuis longtemps. J’ai beaucoup apprécié !”

Pour Richard Gonzalez la perte en chemin de deux de ses sujets s’explique : “L’équipage Chinois a quitté le rallye pour des raisons familiales et l’abandon de Isidre (Esteve) est le fruit d’une incompréhension entre la direction de course et l’équipage. Il n’a pas pu repartir en Dakar Experience, nous l’avons regretté car la raison évoquée : Isidre fait partie de la liste des pilotes ‘Elite’. Cyril Despres en SSV est pourtant reparti… Sans vouloir polémiquer, je pense qu’il serait judicieux à l’avenir de sortir la liste des pilotes sous ce label avant le départ du Dakar. Ainsi, tout le monde sera logé à la même enseigne !” C’est dit !

Richard poursuit sur le ton de la satisfaction en analysant les spéciales aux décors magnifiques et aux pistes sur lesquelles ils ont roulé : “Très beaux secteurs sélectifs, un peu trop rapides à mon goût ! Dans certaines dunes nous roulions à 150 km/h, il y a certainement moyen à l’avenir de réduire ses vitesses de pointe causes de bien des accidents. Pour cette première édition, je tire mon chapeau à l’organisation. Les bivouacs étaient spacieux et nos emplacements nous permettaient de nous étaler. Un seul reproche : la nourriture, trop locale ! J’espère que sur les prochaines éditions, les cuisiniers modifieront leurs menus et la proposeront un peu plus européenne ! Des détails certes mais, ils ont leur importance sur la quinzaine de jours que nous passons en collectivité. En mettant tout noir sur blanc et à l’adresser à qui de droit chez ASO, les corrections peuvent être apportées dès 2021…”, conclut Richard Gonzalez qui va adresser un courrier à David Castera pour lui faire part de ses quelques griefs entendus également dans d’autres bouches…

Marie-France Estenave