Si durant l’étape 1 de la Baja Aragon à Teruel, Gilles Billaut avait de quoi pester après ses essuie-glaces et sa crainte de tomber en panne sèche, durant la seconde ce fut un tout autre récit. Celui de se voir pénalisé d’une minute pour un pointage en avance de 1’’3 !
C’est lourd payé mais, face à un collège espagnol, comment ce sympatique et valeureux équipage français pouvait s’en sortir autrement ? Cette minute que Mayeul Barbet, le navigateur de Gilles eut du mal à absorber mais qui, sans l’incriminer, se montrait justifiée selon le règlement FIA.
“Excepté cette déception, le BV2 a remarquablement fonctionné durant l’étape 2 même si son étanchéité reste à désirer dans le passage des rios. C’était un endroit boueux et spectaculaire, il suffisait de constater le public amassé sur ces zones…”
Gilles et Mayeul terminent à la 21ème après les Plaza (Manuel et Monica) et Cristian Gutierrez-Pablo Moreno Huete. Nouveau tir groupé de l’équipe Sodicars Racing qui ne s’est jamais désolidarisée au cours des quatre spéciales (deux vendredi et deux samedi).
“Nous nous sommes bien amusés” poursuit Gilles. “Avec Manuel (Plaza), nous avons joué au chat et à la souris en se dépassant de nombreuses fois. C’était plutôt sympa et même agréable !”
Gilles et Mayeul auraient pu terminer en meilleure posture sans les deux incidents encaissés au cours de la première étape. Mais, rien ne les arrêtent, ils expriment le souhait d’aller disputer la Baja Portalègre à la fin du mois d’octobre. Mais, en amont de ce rendez-vous, les 24 heures tout-terrain de France permettront à Gilles de retrouver son ami Philippe Boutron pour conserver le titre en endurance TT. A cette occasion et pour mener à bien cette tentative alors qu’ils occupent la 3ème place du Championnat de France, Laurent Fouquet et Vincent Foucart viendront les rejoindre car, on ne change pas une équipe qui gagne ! Et elle a gagné l’an dernier à Fontaines Fourches en empochant le titre !
Marie-France Estenave
Photos © Jean-Michel Blasquez
1 – Gilles Billaut et Mayeul Barbet dans une des spéciales
2 – Gilles Billaut