Rallye du Maroc étape 2 : Esteve – Villalobos retrouvent leur position

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Isidre Esteve Pujol et Txema Villalobos se classent 20ème de l’étape 2 du Rallye du Maroc après avoir parcouru environ 200 kilomètres sur les 386 sans embrayage en 7h07’41. “Malgré ce problème, nous profitons énormément de cette course qui, comme l’avait annoncé David Castera constitue une excellente mise en bouche pour le Dakar”, a déclaré Isidre dès son arrivée au bivouac de Aoufous.

Isidre Esteve continue de surmonter les embûches de cet exigeant rallye marocain. Sa position du jour lui permet de remonter à la 23ème place du général dans ce plateau très relevé de la Coupe du Monde FIA des rallyes tout-terrain et ce, malgré la perte de l’embrayage de son prototype BV6 Sodicars équipé de commandes adaptées sur le volant, un incident qui lui a fait perdre plusieurs places.

Isidre Esteve est parti ce matin en 31ème position en raison de son classement de la veille. Il a surmonté tous les obstacles sans problème y compris les dunes de Merzouga. Mais au kilomètre 185, le souci inopiné l’a retardé d’environ une demi-heure: “Pressé de sortir des dunes, j’ai mis l’accent sur le système d’embrayage et il s’est cassé. C’est ma faute et l’aspect positif de cette situation m’a aidé à comprendre comment gérer les commandes au volant, qui fonctionnent très bien grâce au bon travail de Guidosimplex. “

En raison de cet incident, l’équipage Repsol a couvert les 200 derniers kilomètres de la spéciale courageusement, ce qui accentue l’énorme mérite à ce résultat final. “Ce fut une étape très longue, difficile et ardue au niveau de la navigation, avec des pistes très cassantes, des dunes… tous les ingrédients nécessaires que l’on retrouve sur un rallye-raid” a résumé Isidre.

L’étape de demain constituera un autre test décisif pour l’équipage, ce sera la plus longue en secteur sélectif, avec un total de 440 kilomètres. De plus, Txema aura la difficulté de s’adapter au nouveau système du road-book qui sera utilisé lors du prochain Dakar et remis cinq minutes avant le départ.

Marie-France Estenave