Une étape 3 sans grande difficulté si ce n’est celle d’aller dénicher la passe dans les Tassilis du Maroc. Un petit erg à franchir pour commencer la journée, Philippe Boutron aime le sable et l’a sauté avec agilité.
La passe n’a causé aucun souci à l’équipage alors que de nombreux concurrents s’en inquiétaient, Philippe et Mayeul ne s’en sont même pas rendu compte ! « Nous avons bien roulé, puis jardiné un peu avant de vivre une crevaison à une trentaine de kilomètres de l’arrivée » tout ça sur la spéciale du jour longue de 388 km.
« Le franchissement de la passe ne nous a pas marqués ! Rouler avec de grands pneus ne me dérange pas, bien au contraire. Par contre, la crevaison m’interpelle, c’est un crampon percé ce qui est très rare ! C’est la course. »
Avec les SSV au milieu, pas facile de grappiller des places : « Difficile à déborder car, certains ont du mal à se ranger malgré l’avertissement du Sentinel. Beaucoup de poussière en raison du manque de vent pour la dégager aussi… »
Quant à Mayeul Barbet, la tablette est devenue – presque – d’une manipulation facile : « Pas de souci particulier. Bien adapté. Si, nous nous sommes un peu perdus aujourd’hui, ce n’est pas de la faute de la tablette mais bel et bien la mienne. »
42ème de l’étape en raison d’un départ espacé de l’ouvreur Nasser Al-Attiyah en raison du classement de la veille. Au général, le BV2 du Sodicars Racing occupe la 33ème place (avec les SSV), 11ème voiture.
Marie-France Estenave