Baja Aragón à Teruel : chez Sodicars Racing 100% féminin !

Marion Andrieu et Aurélia Roquesalane sont le côté glamour de la Baja Aragon. Flanquées d’un BV6 du Sodicars Racing, les féminines mènent le proto de la société bordelaise et, ce pour le porter au bout des deux jours de course.

Pour Marion, pilote polyvalente, passionnée de sports mécaniques pour y avoir trempée jeunes, avec un franc parlé… cette Baja est une histoire d’amour ! « J’aime vraiment cette épreuve ! A mes yeux, elle est d’une autre dimension comparativement aux rallyes tout-terrain où j’opère. Les spéciales sont longues, typées tout-terrain, une Baja n’a pas en termes de rallye-raid une vraie connotation… » précise celle qui, sur le dernier Dakar tenait le volant d’un Isuzu presse. « Ce que j’apprécie également, c’est la façon dont nous sortons de notre confort par le format de la course et ce qui gravite autour. »

Marion Andrieu au coup de volant sûr et rapide, d’une régularité qui peut la porter dans le top 20, comme ce fut le cas en 2017 et 2019 où, naviguée par Thierry Pion puis, par Clémence Favy, elle fit l’admiration de bien des observateurs.

Pour sa 3ème participation, Marion est déterminée comme jamais ! Après les Baja de 2017 et 2019, celle de 2021 devrait lui permettre d’atteindre les objectifs qu’elles conservent secrètes. Même si, Aurélia est une nouvelle recrue à ses côtés. « La décision de courir cette Baja est tombée tardivement. Je n’avais pas de navigatrice, j’ai prospecté et, ne connais pas Aurélia. Nous avons fait connaissance il y a 24 heures lorsqu’elle est montée dans ma voiture au Pays-Basque. Elle a déjà disputé des rallyes-raids dont l’Andalousie en Mai dernier avec Delphine Crosse… »

Aidée par MOTUL, Marion veut avant tout se faire plaisir comme celui qu’elle se prépare à réaliser en septembre prochain en participant au Rallye des Cimes cher à Philippe Perez, pour l’heure, cherche une navigatrice de façon à former un équipage 100% féminin et damner le pion aux « misogynes » qui ne manquent pas en rallye tout-terrain.

Marie-France Estenave