Auteur/autrice : admin

Marion Andrieu participait à sa 3ème Baja Aragon avec le Sodicars Racing alors que Aurélia Roquesalane s’y présentait pour la première fois mais, celle-ci a déjà effectué un rallye-raid aux côtés de Delphine Crosse, en Andalousie au mois de mai dernier. Face à cet équipage 100% féminin de nombreuses rivales qui veulent jouer à l’égal de la gente masculine pouvant tirer leur épingle du jeu.

Marion Andrieu et Aurélia Roquesalane sont le côté glamour de la Baja Aragon. Flanquées d’un BV6 du Sodicars Racing, les féminines mènent le proto de la société bordelaise et, ce pour le porter au bout des deux jours de course.

Pour Marion, pilote polyvalente, passionnée de sports mécaniques pour y avoir trempée jeunes, avec un franc parlé… cette Baja est une histoire d’amour ! « J’aime vraiment cette épreuve ! A mes yeux, elle est d’une autre dimension comparativement aux rallyes tout-terrain où j’opère. Les spéciales sont longues, typées tout-terrain, une Baja n’a pas en termes de rallye-raid une vraie connotation… » précise celle qui, sur le dernier Dakar tenait le volant d’un Isuzu presse. « Ce que j’apprécie également, c’est la façon dont nous sortons de notre confort par le format de la course et ce qui gravite autour. »

Au retour du Dakar, en janvier dernier, un constat se révélait : le poids du BV2 diminuait ses performances sur les secteurs rapides. Sodicars Racing commença alors ses recherches pour relooker son 2 roues motrices et réformer ses performances. Une belle rencontre avec un ingénieur-designer espagnol lors de tests à Teruel en avril dernier permettait au team français d’envisager les choses différemment ! Après trois mois de travail dans leur atelier, le BV2 GOLEM DKR voyait le jour.

Ce soir, l’équipe Sodicars Racing quitte Villamartin avec des sentiments mitigés. Sur les deux BV6 en course dans la catégorie FIA, seule celle de la famille Plaza est passée sous l’arche en guise de drapeau à damier. 

Dans cette étape 4 du Rallye d’Andalousie appelé « le marathon », les deux BV6 ont traversé la journée sans encombre. Manuel et Monica Plaza ont roulé sur un chaotique en vivant  des coupures moteur dont ils se seraient bien passés. « Je roulais formidablement bien, même fantastiquement bien ! » raconte Manolo. « Mais la cartographie moteur en décida autrement ! Des coupures nous ont ralentis et même carrément stoppées. Pourtant toutes les températures étaient au vert sur le tableau de bord… »

L’étape 2 a été baptisée : « Cordoba, nous voilà ! » Longue de 451 km dont 339 en spéciale, rude journée pour tous les concurrents qui loin du bivouac, sont rentrées tardivement.

Les deux équipages du Sodicars Racing s’en sont rendus compte en vivant des fortunes diverses, ils sont rentrés au bivouac, c’est l’essentiel ! Des malheurs en toute fin de spéciale sont venus contrarier leur avancée, une chose est certaine, ils n’ont pas perdu en route ni le sourire, ni leur motivation ce qui représente énormément pour l’équipe technique qui les porte à bout de bras.